Eymet
Blottie au creux d'un méandre du Dropt, la cité médiévale d'Eymet marque l'entrée Sud du Périgord. Elle occupe un site privilégié, occupé depuis la nuit des temps comme en témoignent d'importants vestiges.
Fondée le 28 juin 1270 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de Saint-Louis, la Bastide d'Eymet changea plusieurs fois de mains pendant la guerre de Cent-ans jusqu'à la bataille de Castillon et la reconquête de l'Aquitaine par Charles VII, en 1453.
On retiendra de cette époque troublée de combats du 1er septembre 1377, relaté par Froissart. Ce jour-là, Jean de Beuil, lieutenant de Bertrand Du Guesclin (occupé à faire le siège de Bergerac) attaque un fort contingent anglo-gascon à l'entrée Sud d'Eymet; de nombreux ennemis se noient dans le Dropt au "Gua de Roupy", ou "Trou des Anglais".
Dès 1535, Eymet devient une solide place protestante.
Implantée sur une boucle du Dropt, rivière tranquille qui connut longtemps le trafic des gabarres, la petite cité moyenâgeuse fondée en 1270 est idéalement située, au point de jonction de région aux paysages, architectures et économies à la fois différents et complémentaires : le Haut Agenais, l'Entre Deux Mers et le Pays de Duras... et, au Nord, le Bergeracois, pays des bastides et des vignobles ensoleillés.
La Place de la Bastide, entièrement rénovée, constitue le centre vivant et commerçant de la cité. Ses vénérables maisons à arcades et ses aménagements ; fontaine, espaces piétonniers ; invitent aux rencontres et à la flânerie.
Restaurées, les tours du château médiéval constituent un ensemble architectural digne d’intérêt.